La Chronique de Petit Body à la plage

A force de voyager, j’ai pu constater deux choses : la première est que lors des premiers voyages l’on veut penser à tout et pour cela on s’y prend au bas mot trois mois à l’avance, et la seconde comme on oublie toujours quelque chose de toute façon comme la crème après soleil ou pire le maillot, finalement on s’y prend au dernier moment et là, loin de partir tranquille à l’étranger, c’est le scénario catastrophe : cette année-là, on ne prend pas la trousse à pharmacie mais pourtant on s’entaille le mollet sur une noix de coco – mais qu’est-ce qu’elle foutait là celle-là ?! – en faisant la planche dans l’eau turquoise, on est au bord du gouffre après avoir pris le soleil en pirogue parce qu’il nous manque justement le couvre-chef évitant l’insolation qui mène direct au rapatriement d’ urgence, et pour finir on n’a pas prévu de sac assez grand pour contenir nos affaires initiales et nos souvenirs aussi. Bref, on ne s’en sort pas et les vacances à la plage ne sont plus des vacances à la plage où farniente rime avec brise légère et facilité. On sait plus où se trouve la beauté du paysage ni le repos tant recherchés à dix mille kilomètres de chez nous.

Pour éviter cela, moi, Petit Body, deux ans et quatre jours, chien de chasse et globetrotteur, reconverti en chien d’appartement propre, soigné et au design sans faute et de jardin tondu, arboré et fleuri, je peux vous dire quelles sont les précautions indispensables à prendre pour des vacances réussies.

Pour commencer, pour les amoureux des bêtes comme ma maîtresse pensez à bien prévoir la garde de vos animaux de compagnie : voisin, tatie, mamie, amis, nounou à domicile ou chenil. N’abandonnez pas vos petits compagnons qui vous aiment plus que tout.

Ensuite, une fois que cela est organisé, alors que vous ne pensez plus qu’au sable chaud, aux coquillages et à vous dorer la pilule telle une nayade sortie de l’eau claire et chaude, revenez sur Terre et dites vous bien que pour vivre votre rêve au mieux, il faut penser à se documenter sur le pays et les îles dans lesquels vous comptez bien faire escale pour des jours et des jours de vacances ensoleillées et parfaites. Bref, qu’en est t il des vaccins et autres gestes de survie ? Comment éviter de tomber malade pendant votre séjour et après votre retour ?

Body, comme tout petit chien mignon et malin qui se respecte, vous dira qu’il faut avant tout se prémunir contre les maladies infectieuses qui dépendent de la destination que vous avez choisie, des conditions du séjour dans lesquelles vous allez évoluer ainsi que des caractéristiques propres de votre constitution, Voyageurs.

Les deux maladies représentants de grands risques car les conséquences sont irréversibles pour les Européens sont le paludisme et l’hépatite A.

LE PALUDISME ou MALARIA

C’est une maladie parasitaire ; elle est la plus répandue dans le monde. Le parasite responsable est le Plasmodium qui se décline en plusieurs espèces. Le plus dangeureux car mortel est le Plasmodium falciparum.

Pour contracter le palu, une piqûre de moustique femelle particulier, l’anophèle, suffit. Il vit dans les régions tropicales et subtropicales, en Afrique, en aux Amériques et en Asie. Les anaphèles piquent entre le coucher du soleil et le lever du jour.

L’année de ma naissance en 2012, on dénombra en France 3510 cas de paludisme rapportés par nos voyageurs.

Quels sont les SIGNES du paludisme ?

Pour le savoir, lisez-nous demain :)) Petit BO vous dit : « Suite au prochain numéro ! »

Alors à très vite !